Buddha blue : la drogue qui s’empare des cours d’école

Les chefs d’établissements français tremblent. La consommation de la drogue de synthèse Buddha blue ne cesse de se répandre au sein des collèges et lycées. Fumée avec une cigarette électronique, elle cause nausées, hallucinations et problèmes plus graves. Les rectorats donnent l’alerte.

17 cas dans le Calvados

Depuis la rentrée, 17 élèves ont présenté tous les symptômes liés à la consommation de la drogue de synthèse appelée Buddha blue. Parmi les cas, certains enfants ont été hospitalisés en urgence. Rebaptisée PTC pour « pète ton crâne », elle ne cesse de se répandre dans les cours des collèges et lycées. L’académie de Caen a même rédigé un texte à l’attention de tous les chefs d’établissements, afin d’indiquer la conduite à adopter en présence d’un élève ayant consommé la drogue de synthèse.

Par le biais de la Buddha blue, les jeunes pensent pouvoir retrouver les effets du cannabis, mais en réalité, les effets secondaires sont très différents, car bien plus violents. Deux cas d’overdose ont été recensés en Europe d’après Gregory Lange, membre de l’association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie.

Quels sont les effets de la Buddha blue ?

La Buddha blue se présente tel un liquide incolore et inodore. Elle se fume à l’aide d’une cigarette électronique ou par le biais de pulvérisations sur des herbes. Ses effets sont bien plus immédiats et dangereux que le cannabis.

Certes, elle offre un effet récréatif, mais de courte durée. Une fois celui-ci estompé, le consommateur peut être pris de détresse respiratoire. Les maux de tête sont aussi très fréquents, au même titre que les paralysies partielles et la tachycardie. Certains sujets ont également été la proie d’hallucinations et de crises de paranoïa.

Comment des mineurs peuvent-ils se procurer la drogue Buddha blue ?

Cette drogue de synthèse circule librement sur le net et à un prix défiant toute concurrence. Pour quelques dizaines d’euros, il est possible de se procurer une fiole de Buddha blue.

Elle est majoritairement fabriquée en Inde ou en Chine, deux pays où la législation n’est pas claire, voire totalement absente.